Chiens, loups et chiens-loups: octobre 2007

mercredi 31 octobre 2007

Chiens dangereux : si en plus on leur donne une arme...


Etats-Unis: un chasseur chassé par ses propres chiens
http://www3.laliberte.ch/index.php


Un chasseur américain a reçu une balle de son propre fuil tiré par sa meute de chiens de chasse dans l'Iowa alors qu'il ramassait un faisan. Après avoir tué le volatile, il a déposé son arme à terre. Les chiens ont alors marché sur le fusil qui s'est déchargé.

L'homme de 37 ans a été touché à une jambe à une distance d'environ un mètre.
Source : SDA-ATS News Service

Proverbe du jour
Si le babouin pouvait voir son derrière, lui aussi rirait. [Proverbe kenyan]

lundi 29 octobre 2007

Réunion du club des chiens-loups à Boom – photos du 28/10/07

meeting du club belge des chiens-loups de tchecoslovaquie


Ce dimanche 28 octobre 2007, le CSW Belgium (KKUSH – URCSH A 07 08 06) organisait une sortie au centre de détente en plein air "De Schorre", à Boom (A12, près d'Antwerpen). Les photos se trouvent toutes ici en ligne.
http://picasaweb.google.fr/chiensloups/CSWBelgiumMeeting28102007


avec le suprenant Icewolf, ce magnifique chien-loup qui travaille sans laisse, qui fait des concours d'Agility, etc

Un film doit encore être réalisé avec tout ce qui a été tourné (1 heure ½), nottament l'entraînement au pistage, donné par une dame des équipes de secouristes des Pays-Bas. Car le chien-loup de Tchécoslovaquie est bien dans ce rôle-choc.

Prochaine réunion le 25 novembre 2007 près de Spa - voir programme

Ce dimanche, au cours de cette réunion, notre Elvis a vécu ses premiers émois amoureux, et quels émois.... Entre la belle Tchèque Cira et la jolie Slovaque Mery qui le pressaient de toutes part, il ne savait pas laquelle regarder le plus... Mais c'est Cira qui s'est le plus frottée à lui... et il le lui a bien rendu..





Les photos de Mirka, la maîtresse de Cira et Mery
http://picasaweb.google.com/Mirkawolf/CSWClubBelgiumTrackingTrainingInBoom


Une bien belle journée qui s'est achevée par une Grimbergen.. à moitié renversée par mon zouave.. la dernière fois, il m'avait fluté un verre de vin quand je lui ai tourné le dos.. pour un ex-loup de mer, c'est bien le chien-loup adapté à ma personalité!


vendredi 26 octobre 2007

Les chats aussi souffrent de propriétaires inconséquents et irresponsables..

Chiens et chats ont besoin d'un bon maître pour se sentir bien
comme le rappelle cet avis communal de notre région

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AVIS IMPORTANT - SENSIBILISATION - LE SORT DES CHATS "SDF"...
La problématique des chats errants revient souvent à la une, témoignant de la difficulté à gérer ce problème. Il ne s'agit bien évidemment pas des chats choyés au sein d'une famille et qui régulièrement font leur petit tour au jardin, voire dans une zone plus large. Il s'agit d'animaux abandonnés qui envahissent un site où ils trouvent le gîte et le couvert (présence de rongeurs ou nourrissage par des humains compatissants). Ni castrés, ni stérilisés, ils s'y reproduisent rapidement puisque à l'àge de 6 mois une chatte peut s'accoupler jusqu'à 3 fois par an et donner chaque fois naissance à 3 voire 5 chatons et parfois plus... En l'absence de soins appropriés, les infections et les maladies vont se propager et aggraver le problème. Enfin, et il n'est pas inutile de le souligner, ces chats sont privés de l'affection des humains, pourtant largement appréciée par l'espèce comme le montrent les chats de famille.

Il y a deux raisons au problème de surpopulation chez les chats: d'une part, la fécondité élevée de cet animal et d'autre part, de nombreux propriétaires qui ne prennent pas leurs responsabilités.
Arrêtons de nous débarrasser de chatons non désirés en "les abandonnant à leur sort", sous prétexte "qu'un chat sait se débrouiller" !!! La solution individuelle chez les possesseurs de chats? Contribuer à stopper l'évolution de la problématique des chats errants dans les quartiers par la stérilisation ou la castration.
Pour éviter la prolifération, ces solutions sont les plus efficaces en comparaison à d'autres méthodes. Faire castrer ou stériliser son animal n'est pas une agression ni une mutilation comme certains le pensent encore mais est un gage de responsabilité. Les matous castrés et les chattes stérilisées sont beaucoup plus attachés à leur foyer. Ils vagabondent moins et se battent moins. Ils courent moins le risque d'attraper une maladie contagieuse... N'hésitez pas à demander des conseils à votre vétérinaire.
La solution actuelle au niveau de la Commune ? Depuis le 1er janvier 2006, l'Administration de Viroinval a signé une convention avec le Refuge pour animaux "Beaussart" à Boussu-en-Fagne.
Suite à cette problématique actuelle et très importante, le Refuge s'est engagé à nous venir en aide pour capturer un maximum de chats errants... Mais avec toutes les conséquences que cela implique.... En effet, si beaucoup de gens laissent encore "faire la nature", ne prennent pas leurs responsabilités, le Refuge se retrouvera très rapidement surpeuplé et il sera inévitable (en raison du manque de place) de devoir euthanasier de jeunes animaux en bonne santé. Les chiffres sont navrants : 1 chat sur 2 qui arrive dans un refuge devra être mis à mort! PENSONS-Y ET DEVENONS ENFIN DES GENS RESPONSABLES DU BIEN-ÊTRE ANIMAL !

In : "Passe Partout n°1" du 18/10/2007
Viroinval Infos
http://www.viroinval.be
n° 615, octobre 2007

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Les Refuges et sociétés de protections d'animaux ont souvent des difficultés financières inversément proportionnelles à leur travail accompli pour le bien de la communauté.. Un autre refuge de notre région cherche des volontaires :

Information du "Passe Partout 1", n° 2606, du 18/10/2007 :
"L'asbl Refuge du Beaussart recherche démarcheurs régions de Couvin, Chimay et Viroinval, pour la vente de calendriers, bics, etc.. gains intéressants. Tel. 0472.30.71.79 ou 060.31.32.22 (heures de bureau)"
Fortis Banque: 001-4461756-26 --> Vos dons sont notre seul soutien financier!

Le refuge du Beaussart
1 bis, Chemin de Senzeilles
5660 Boussu-en-Fagne
http://beaussart.skyrock.com/


refuge_du_beaussart@hotmail.com

mardi 23 octobre 2007

Incendies en Californie, animaux et secours







C'est l'enfer dans cet État américain qui est pourtant le plus riche de tous les USA.. Quel paradoxe de voir cet endroit où sont concentrés toutes les technologies de pointe en matière militaire être totalement démuni et impuissant face aux éléments naturels. Quelles images-choc que de voir ces pompiers risquer leurs vies avec du matériel parfois désuet. Et peu ou pas de moyens aériens... dans un pays qui a des dizaines de milliers de missiles nucléaires, de fusées, d'avions de combats et de bombardement ultra-sophistiqués.. c'est dingue de voir ce choix de priorités si éloigné des besoins réels.


les 12 incendies, attisés par un vent d'ouragan, s'étendent du nord de Los Angeles jusqu'à la frontière avec le Mexique...


Cependant, quoi qu'il advienne, on ne doit jamais se dire "d'abord les (riches) humains, on verra après pour le restant." Les chiens et les autres animaux peuvent toujours venir en aide, et le feront d'autant plus volontiers que ceux dont ils étaient les compagnons seraient en problème.



Un chien sauve un homme d'une maison en feu à Greenville

10/10/2007 - Bangor Daily News
GREENVILLE, Maine — Un de nos concitoyens a un Ange gardien à 4 pattes.
S'il n'avait pas eu Thumper, sa femelle Labrador noire, Roland Cote, 56 ans, dit qu'il serait mort dimanche dans un incendie fulgurant qui a ravagé sa maison, sur Scammon Road.
"Elle m'a attrapé par le bras et m'a tiré d'un profond sommeil," déclarait Cote mardi. Il dit qu'il a été réveillé vers 3h30 du matin, que les flammes étaient déjà là, et qu'il n'a eu qu'une petite minute pour dévaler les escaliers, attraper le téléphone, appeler le 911, donner ses nom et adresse, et la maison était en feu.
Il dit que son épouse Avalone et leur petit-fils, Colby, 7 ans, qui vit avec le couple dans ce garage transformé en maison de 2 étages, étaient en visite chez des proches.
Cote dit qu'il a accompagné mardi un enquêteur du département du service d'incendie, venu examiner les ruines.
L'enquêteur croit que le feu a été provoqué par une lampe à pétrole que "princess", le chat de la famille, aurait apparemment renversée. La lampe, qui servait de lampe de nuit, avait fait fondre le tuyau de gaz du réfrigérateur et le feu s'était répandu comme une traînée de poudre, dit-il.
La maison étant chauffée à l'énergie solaire, tous les appareils du genre fonctionnent au propane, dit Cote. Heureusement, la citerne de propane se trouvant derrière la maison n'a pas explosé, grâce aux efforts des pompiers de Greenville, rajoute-t'il.
Cote dit que ni sa chienne Thumper ni lui n'ont été blessés, mais que Princess a eu sa queue abîmée.

De cette chienne Thumper, on en parle même dans les Balkans, à Sarajevo!

Un chien sauve une femme d'une maison en feu
http://www.canada.com/vancouverisland/albernivalleytimes


Julia Caranci , Alberni Valley Times, 16/10/2007
Anette Parisian pensait que son chien Brutus n'avait envie de sortir que pour faire son petit pipi, quand il commença à la tirer par la main ce matin-là.
Il était 4h30 du matin, ce 2 octobre, et mme Parisian n'était pas enchantée à l'idée de devoir se lever pour permettre à son Border Collie de sortir. "Je dormais profondément," dit-elle au Times, ajoutant que la première fois que Brutus l'avait secouée, elle avait essayé de se rendormir.
Mais son ami à 4 pattes ne s'en laissa pas conter.
"Alors il devint très nerveux," dit mme Parisian. "Il continua à pousser son museau dans ma main, sans arrêt."
Pour finir, elle se leva, aussi fatiguée qu'elle était, pour permettre au chien de sortir.
C'est alors qu'elle vit les flammes. Sa maison était en feu.
Mme Parisian, 71 an, ne sait plus beaucoup marcher, et elle compte sur Brutus pour être son aide et son compagnon. Il l'aide en lui apportant ce qui est hors de sa portée.
Elle dit que son chien sait à qui appartiennent les objets présents, et sait identifier et apporter les objets dont elle a besoin.
Découvrant l'incendie ce matin-là, mme Parisian comprit qu'elle devait quitter la maison.
Brutus la poussa littéralement à travers la porte, et l'aida à se retrouver en sécurité.
Mme Parisian appela son fils Murray à l'aide, habitant la maison d'à côté, au coin des rues Burde Street et Fourth Avenue.
Murray lui-même est devenu un héros – aidant à sortir de la maison la colocataire de mme Parisian, qui dormait dans une chambre un étage plus haut lorsque le feu éclata.
Grâce à son fils et à Brutus, la seule victime de l'incendie fut le chat de mme Parisian, qui mourut ce matin-là.
Bien que se trouvant à présent sans domicile, ayant perdu nombre de ses biens et ayant vécu un événement dramatique, mme Parisian est pleine de reconnaissance. Elle demeure avec son fils jusqu'à ce qu'elle sache que faire.
Mais cela aurait pu être pire si jamais Brutus ne l'avait pas réveillée.
"Je sais qu'il m'a sauvé la vie," dit-elle. "L'incendie a tout brûlé là où je reposais. Je serais sûrement morte."
C'est un rude mois qui vient de s'écouler pour mme Parisian, c'est la moindre des choses qu'on puisse en dire. Elle a perdu son mari le 25 septembre, peu de jours avant l'incendie. Cela faisait une décennie qu'ils vivaient dans cette maison avant que l'incendie ne la ravage.
Mme Parisian dit que son propriétaire a été particulièrement compréhensif, et prévoit de réparer les dégâts de la maison. Si c'est possible, elle aimerait pouvoir y revenir une fois que les travaux seront achevés.
Mais pour le moment, elle est simplement reconnaissante que rien n'est arrivé de fâcheux à Brutus, qui a toujours été à ses côtés, un fidèle compagnon et ami depuis qu'elle l'a acquis comme petit chiot de 9 semaines, il y a 4 ans d'ici.
"Je ne sais pas ce que j'aurais fais s'il lui était arrivé quoi que ce soit au cours des 3 semaines écoulés," dit-elle. "Mais je ne crois pas que le Bon Dieu aurait permis ça."
JCaranci@avtimes.net
© Alberni Valley Times 2007



Joyce Gossman, de la société protectrice des animaux de San Bernardino, tient un gros chien en laisse, l'amenant en sécurité à Green Valley Lake.
((c) Irfan Khan / Los Angeles Times) 22 Octobre 2007


22 Octobre 2007
Gina et moi, et tous nos animaux, nous sommes en sécurité dans le nord de la Californie, mais nombre de gens et d'animaux au sud ne peuvent pas en dire autant. C'est parce qu'il y a 8 incendies qui sont hors contrôle dans la région autour de San Diego, et qu'avec les puissants vents, les avions de lutte anti-incendie ne peuvent être utilisés, des pompiers ont été gravement blessés, il y a eu au moins un mort, et ce lundi midi, les incendies sont considérés comme encore entièrement hors de contrôle.
Notre amie et collègue, entraîneuse de chiens et auteur renommée de plus de 50 livres sur les animaux, Liz Palika, qui vit dans la région de San Diego, nous a autorisé de partager ses rapports sur la situation. S'il vous plaît, revenez lire les mises à jour régulièrement.
"Ce matin, le soleil s'est levé sur un désastre. Il y a à présent 8 incendies dans le conté de San Diego, et je n'ai pas la moindre idée du nombre qui brûlent au nord de chez nous. Il y a en ce moment des incendies au nord, à l'ouest et au sud de chez moi. Il y a 3 incendies à moins de 6km de chez moi, je pense, et alors qu'hier, lorsque j'écrivais, je n'étais pas en danger, cela a changé aujourd'hui, les perspectives ne sont pas bonnes. L'air est lourd et rouge, les cendres recouvrent tout, et c'est horrible, tant de routes sont fermées au trafic.
Un nombre inconnu de personnes sont manquantes; nul ne sait combien de maisons ont flambé; et les abris sont encombrés. Le stade San Diego Chargers a été ouvert pour accueillir les évacués (et leurs animaux domestiques!!). On exhorte simplement les gens à utiliser des laisses et des cages de transports – ces dernières étant préférées – et d'emmener leurs propres nourritures car les réserves arrivent au bout.. Le mondialement célèbre parc animalier de San Diego est menacé. Cependant, ils ont déjà connu cette situation et sont préparés.
Deux de mes entraîneurs ont des chevaux et des remorques pour chevaux, et se sont portés volontaires pour aider à évacuer des chevaux menacés. Nous avons aussi ouvert le terrain de notre club canin pour y accueillir tout cheval (ou chèvre, bovin, mouton, lama et autre grands ruminants), car certains des refuges sont déjà complets. Les gens sont aussi exhortés à amener les chevaux au champ de foire de Del Mar. J'ai signalé à tous les refuges régionaux combien de cages vides j'avais, et je peux aussi héberger de petits animaux et des reptiles – comme je l'ai fait lors des incendies d'il y a 4 ans – et j'en ai maintenant plusieurs qui arrivent. (Nombre de refuges préfèrent héberger des chiens et des chats car ils n'ont pas d'expérience avec les autres animaux. Moi j'ai en plus l'équipement requis pour héberger des reptiles).
[….]
Le champ de foire Del Mar est bondé de chevaux et de bétail, de sorte que nous pourrions en accueillir bientôt sur notre terrain d'entraînement pour chiens. Nous ne pourrions pas en prendre plus de 2 ou 3 douzaines, mais nous ferons ce que nous pourrons.

J'ai déjà plusieurs furets, lapins, serpents, geckos, dragons barbus, et quelques iguanes. On m'a signalé que j'allais aussi bientôt recevoir quelques tortues et lézards. Le camion de la société protectrice des animaux débarque, décharge, et repart. Heureusement, mes voisins sont d'un grand soutien, et quelques uns ont même proposer de l'aide."

Elle a aussi mentionné que "nos efforts se trouvent largement récompensés après l'expérience de l'ouragan Katrina; les animaux domestiques sont à présent dans les refuges! Cependant, nous devons encore et encore insister sur la nécessité d'éduquer les chiens ET les chats au transport et logement en cage de transport. Les refuges demandent que les animaux domestiques soient dans des cages. Cela réduit les conflits entre animaux, et bien sûr, ça les garde dans le refuge et leur fourni un logement. Mais tous les animaux de compagnie ne sont pas éduqués pour la cage, et ceux qui ne le sont pas et sont soudainement forcés à s'y retrouver sont encore plus stressés."

Si vous êtes dans la région de San Diego, ce matin, à 9 heures "pacific time", la San Diego Animal Support Foundation a signalé que la ligne téléphonique du Conté mentionnée par la plupart des chaînes de télévision ne fonctionne pas (760-735-0448). Le numéro 211 est aussi occupé. La ligne du secours animalier "Animal Rescue Hotline", elle, EST fonctionnelle, et les gens avec un animal en situation d'urgence devraient appeler le (619) 299-0871."

Adresses de refuges et lieux d'accueil pour divers animaux en Californie:
vca-animal-hospitals-offers-free-boarding-for-pets-affected-by-southern-california-fires/

Linda Luger évacue un cheval du cercle équestre "Jump for Joy Equestrian Center", San Francisquito Canyon Road, à Saugus, l'amenant vers Santa Clarita Valley.
((c) Al Seib / Los Angeles Times) 22 Octobre 2007


Californie: incendies & animaux -
recommandations pour les victimes


Ce que les victimes des incendies doivent savoir à propos de leurs animaux


Qu'ils en prennent soin dans un abri ou qu'ils soient à tenter de les localiser, les propriétaires d'animaux de compagnie doivent se rappeler les notions de base et comment pouvoir trouver de l'aide.

Par Francisco Vara-Orta

francisco.varaorta@latimes.com
Rédactrice au Los Angeles Times
26 Octobre 2007

Pour ceux qui ont des animaux et qui ont dû être évacués au cours des incendies en Californie, devoir prendre soin de ses animaux dans un abri ou dans un nouveau logement temporaire, ou tenter de retrouver un animal perdu, cela apporte son lot de défis physiques et d'émotions.

"Lorsqu'un désastre frappe et détruit leur environnement, les animaux domestiques sont aussi stressés que leurs maîtres," dit Madeline Bernstein, présidente de la "Society for the Prevention of Cruelty to Animals" de Los Angeles.

"Les animaux domestiques seront d'autant plus stressés qu'ils seront séparés de leurs maîtres, et seront plus enclins à tomber malades."

Quelques notions de base à se rappeler :

* N'oubliez pas de nourrir et de donner à boire aux animaux. De plus, eux aussi peuvent souffrir de l'inhalation des fumées. Les chats et les petits chiens ont habituellement un système respiratoire très sensible, de sorte qu'ils pourraient eux aussi avoir besoin de soins médicaux si ils respirent de manière irrégulière.

* Gardez toujours un contact étroit. Des odeurs familières et des limites de propriété peuvent être altérées, et votre animal se retrouverait perplexe et se perdrait.

* Restez calme si le comportement de l'animal change un peu après une situation d'urgence. Des animaux habituellement paisibles et affectueux peuvent devenir agressifs ou rester sur leurs gardes.

Si votre animal a dû rester sur place ou est perdu,

Visitez ou prenez contact avec le poste local de commandement ou d'aide en cas de désastre, afin de connaître l'organisme responsable du sauvetage d'animaux pour votre domicile. Normalement, les sociétés de protection animalière locales seront responsables pour récupérer des animaux restés coincés. Appelez (888) 738-7911 ou visitez http://www.pets911.com pour obtenir les numéros de téléphone et localisation des refuges pour animaux ou sociétés animalières proches. Si vous ne parvenez pas à retrouver votre animal avec l'aide de la société locale de secours animalier, voyez le site internet de la Pethfinder Foundation http://www.petfinder.com/disaster. Le site tient des statistiques à jour et des informations de contact pour les refuges d'animaux et les animaux secourus.

La fondation a aussi un centre d'appel 24:24 pour mettre les évacués en contact avec les volontaires prêts à fournir un logement temporaire pour un animal déplacé. Voyez le site ou appelez le (866) 654-4732.
"Les propriétaires d'animaux doivent se souvenir qu'ils doivent traiter leurs animaux exactement comme des humains qui auraient vécu une expérience traumatisante," dit mme Bernstein. "Dorlotez-les, donnez-leur leur jouet ou friandise préféré, et surveillez leur état de santé, au cas où il serait nécessaire de les amener à un vétérinaire."

*-*-*-*-*-*

Sur les incendies, d'autres informations & photos (c) du Los Angeles Times:
http://www.latimes.com/news/local/la-me-fireday2-sg,0,2762894.storygallery



























Maureen, ma "soeur de coeur", dont vous avez lu ici l'expérience de vie avec 2 louves, habite en plein milieu de la région des incendies. J'ai finit par réussir à la contacter au téléphone, mais c'était difficile, ligne perturbée, et surtout, tant de fumées chez elle qu'elle avait du mal à parler. Elle m'a dit son souci pour ses animaux, qui ne savent pas, eux, porter de masque de protection. Et elle m'a envoyé ceci par courriel :
"Je suis ok, mon logement et mes chats sont ok. Mon patron et mes collègues ont dû évacuer leurs maisons. Là où je travaille, on a reçu un ordre d'évacuation, juste au moment où je me préparais à rentrer chez moi. J'appellerai au matin mon patron pour voir si ce n'est pas dangereux de venir travailler. Sinon, je continuerai à prier et à demander la protection pour mes chats, et je continuerai le travail à domicile."
M.

Il est très difficile de ne pas vouloir téléphoner aux amis, à la famille, aux connaissances, etc, qui se trouvent dans une région sinistrée, afin d'être rassuré sur leur situation et perspectives. Pourtant, les pompiers expliquent pourquoi il faut essayer de s'en abstenir, dans la mesure du possible:
"C'est une épouvantable idée d'appeler les gens qui ont des moyens de communications limités dans une situation de catastrophe. Laissez-les vous appeler. Ne limitez pas leurs accès de quelque manière que ce soit, par véhicule ou par ondes radio à moins que vous ne soyez du personnel de sauvetage. Soyez disponible. Soyez prêts à aider. Tenez-vous informé sur la situation générale. Ayez des idées. Ayez des alternatives. Fournissez ce que vous pouvez. Écoutez. Attendez de savoir ce dont les gens ont besoin. Le téléphone que vous vous apprêtez à appeler est peut-être en passe de tomber en panne de batterie alors que la femme veut encore pouvoir contacter son époux ou son enfant ou un médecin."
http://www.firstrespondertraining.com/

La Croix Rouge américaine a mis une base de données en ligne où les gens peuvent s'enregistrer et signaler à leurs proches les nouvelles générales
https://disastersafe.redcross.org/Default.aspx


KCAL9, la télé locale
http://cbs2.com/



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Bella, célèbre chienne des pompiers de Los Angeles, est morte récemment


C'est avec le coeur lourd que nous devons annoncer la triste nouvelle, Bella, la Border Collie de 14 ans surnommée "the wonder dog" (la chienne fantastique) – qui avait fièrement répondue présente avec sa maîtresse Deresa Teller en d'innombrables missions de recherche et de sauvetage de haut niveau, est décédée de vieillesse à Los Angeles.
Celle qui est probablement le chien de recherche le plus célèbre de l'histoire de la nation, Bella, avait travaillé avec Deresa sur les lieux des attentats d'Oklahoma City, du World Trade Center, et d'innombrables autres missions officielles.


Deresa Teller aide Bella à montrer son habileté sur une échelle

Bella reste un des rares chiens à avoir atteint la certification officielle pour la recherche dans le désert, le sauvetage de catastrophes, et la recherche de cadavres. Dans tous les sens du terme, c'était un chien d'exception.
Au cours des heures les plus noires de notre pays, Bella épaula les espoirs d'une nation. Notre profonde tristesse et sens de la perte n'est qu'atténuée du fait que son petit-fils Ranger et d'autres descendants montrent aujourd'hui les mêmes talents qui ont fait de Bella une éminente chienne de recherche et sauvetage.
C'est Bella qui a aidé les sauveteurs à localiser les restes de 4 victimes après l'attentat d'Oklahoma City en 1995.
Début 2001, on diagnostiqua une forme inquiétante de cancer à la patte antérieure droite de Bella. Aussitôt que la nouvelle se répandit qu'un coûteux traitement par radiation ne pourrait pas être supporté par le budget municipal – ou par Teller, au coeur brisé, une vague incroyable de soutien de la population a apporté de quoi payer le traitement nécessaire à Bella, elle a été soignée et a recouvré ses capacités.
En août 2001, elle a aidé les autorités de Ventura County, Californie, à localiser le corps d'une victime disparue, Megan Barroso, abandonnée morte dans un ravin escarpé près de Simi Valley.
En ce radieux et joyeux lundi 10 septembre 2001, Bella fut déclarée à nouveau médicalement apte pour reprendre son service de chien de sauvetage.
L'infirmière-pompier Teller n'aurait jamais pu prévoir qu'à peine plus de 24 heures plus tard, elle et Bella se retrouveraient à bord d'un avion cargo militaire volant vers New York, où ils aidèrent à retrouver quelque 20 victimes des attaques terroristes.
Moins de 6 mois après les lâches attaques contre Manhattan, Bella et Deresa furent à nouveau déployées avec une équipe spéciale des pompiers de Los Angeles, la LAFD-FEMA Urban Search and Rescue Task Force (CA-TF1); cette fois, ce fut pour maintenir une présence vigilante au cours des 16 jours des Jeux Olympiques d'Hiver à Salt Lake City.
Au cours de toutes ces missions, de même qu'au cours des innombrables démonstrations publiques qui ont parsemé sa vie longue et aventureuse, Bella n'a pas été un simple membre de notre équipe des pompiers de Los Angeles, mais aussi une très respectée et honorée ambassadrice pour les équipes de secouristes et spécialisées de notre nation.
Agée de près de 11 ans, Bella fut officiellement mise à la retraite en 2003. Quand elle ne gardait pas les poules par plaisir à la maison, la jouette mais douce Bella pouvait être trouvée confortablement couchée avec un petit jouet, un mouton qu'elle avait depuis qu'elle était chiot.
Concluant ceci, je suis honoré de pouvoir partager une photo de Bella et moi, prise à son retour de l'attentat d'Oklahoma City :


Bella et Brian Humphrey, porte-parole des pompiers de Los Angeles

Ceux qui souhaitent soutenir les efforts des équipes canines en l'honneur de Bella sont encouragés à prendre contact avec le National Disaster Search Dog Foundation en téléphonant à : 888-4-K9-HERO.

Au revoir, ma douce Bella, de la part d'un des nombreux à qui tu manquera beaucoup.
Brian Humphrey
Los Angeles Fire Department

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Recommandations des pompiers de Los Angeles pour protéger sa maison des incendies sauvages


Il y très peu de ce genre d'avions aux USA. Hélas.
Par contre, les bombardiers, eux...




samedi 20 octobre 2007

La cruauté envers les animaux comme forme "d'art moderne"

source : "Daniel", sur le forum fr.rec.animaux

"Un "artiste new age" a exposé un chien mourrant lors d'une expo au nom de l'art et quel art... Signez la pétition est en ligne pour faire boycotter cet "artiste." Quel que soit l'état dans lequel le chien était, cet acte de barbarerie est particulièrement déplacé."


entre-temps, on apprend que le monstre qui se dit artiste est une femme. Et que le pauvre animal serait mort de faim et de soif.
Et on pond des lois contre les chiens...
Monde de tarés et de dégénérés!


jeudi 18 octobre 2007

étude vétérinaire officielle: 20 ans d'accidents par chiens aux USA









Ceci est une étude officielle. L'officine qui a publié ce rapport est un organisme officiel, son site internet est un .GOV, montrant bien que cela dépend du gouvernement des USA. Les USA comptent 300 millions d'habitants, et rien que pour les croisements de chiens-loups, il y en a près de 2 millions (d'après les spécialistes lus sur le sujet), ce
qui permet de se faire une idée de la grande population canine du pays. Les chiffres de l'enquête devront donc être mis en rapport avec ceux des populations concernées.


JM




gros chien qui va vous mordre


Races de chiens impliquées dans des attaques mortelles sur êtres humains aux États-Unis d'Amérique entre 1979 et 1998
Jeffrey J. Sacks, MD, MPH; Leslie Sinclair, DVM; Julie Gilchrist, MD; Gail C. Golab, PhD, DVM; Randall Lockwood, PhD
Vet Med Today: Special Report - JAVMA, Vol 217, No. 6, 15 Septembre 2000 - pages 836 à 840

http://www.cdc.gov/ncipc/duip/dogbreeds.pdf


Objectif – Établir un résumé des races de chiens impliquées dans des attaques mortelles sur des humains au cours d'une période de 20 ans et évaluer les implications politiques.
Animaux – Chiens dont la race a été rapportée comme impliquée dans des attaques sur êtres humains entre 1979 et 1998, attaques qui ont eu pour cause des décès d'humains par morsure de chien ou DBRF ("dog bite-related fatalities").
Procédure – Les données de DBRF déjà identifiées pour la période de 1979 à 1996 ont été combinées avec les nouvelles données DBRF pour la période 1997 et 1998. Les DBRF ont été identifiées en recherchant les nouveaux rapports et par l'utilisation de la base de données "The Humane Society of the United States."
Résultats – Entre 1997 et 1998, au moins 27 personnes sont mortes d'attaques de chien avec morsure (18 en 1997 et 9 en 1998). Au moins 25 races différentes de chiens ont été impliquées dans 238 attaques DBRF au cours des 20 dernières années. Les genre Pit bull et les Rottweilers ont été impliqués dans plus de la moitié de ces morts. Des 227 rapports avec des données valables, 55 (24%) des décès d'humains impliquaient des chiens qui s'étaient échappés de la propriété de leur maître, 133 (58%) impliquaient des chiens en liberté dans la propriété de leur maître, 38 (17%) des chiens attachés dans la propriété de leur maître, et 1 (moins de 1%) un chien attaché se trouvant hors de la propriété de son maître.
Conclusions – Bien que les attaques mortelles sur des humains semblent être un problème lié à une race (pit bull et Rottweilers), d'autres races peuvent mordre et causer des décès à des taux plus élevés. Du fait des difficultés inhérentes à la détermination certaine de la race du chien, l'application de règlements restrictifs basés sur des races soulèvent des problèmes constitutionnels et pratiques. Les attaques mortelles représentent une petite partie des blessures par morsure de chien sur humains et, dès lors, ne devraient pas être le premier facteur guidant les politiques publiques concernant les chiens dangereux. Nombre d'alternatives pratiques aux règlements basés sur les races existent et sont efficaces dans la prévention des morsures par chiens. (Journal of American Veterinarian Medial Association 2000;217:836-840)
De 1979 à 1996, les attaques par chiens ont provoqué plus de 300 décès d'êtres humains.
Un rapport conjoint des Division of Unintentional Irjury Prevention, National Center for Injury Prevention and Control, US Department of Health and Human Services, US Public Health Service, Centers for Disease Control and Prevention, 4770 Buford Hwy NE (MS K-63), Atlanta, GA 30341 (Sacks, Gilchrist); The Humane Society of the United States, 2100 L Street, NW, Washington, DC 20037 (Sinclair, Lockwood); et de la Division of Education and Research, American Veterinary Medical Association, 1931 N Meacham Rd, Ste 100, Schaumburg, IL 60173 (Golab). L'adresse actuelle du Dr. Sacks est National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion, Centers for Disease Control and Prevention, 4770 Buford Hwy NE (MS K-45), Atlanta, GA 30341. L'adresse actuelle du Dr. Sinclair's est Shelter Veterinary Services, 9320 Jarrett Ct, Montgomery Village, MD 20886.
L'utilisation de marques déposées et de sources commerciales est uniquement pour des besoins d'identification et n'impliquent pas que les auteurs ou leurs associations soutiennent ces marques et sources.
Les auteurs remercient le Dr. Suzanne Binder pour l'assistance technique.

(DBRF) aux États-Unis (1-3). La plupart des victimes ont été des enfants. L'étude indique que des chiens de type pit bull ont été impliqués dans à peu près un tiers des DBRF rapportés au cours de la période de 12 ans de 1981 à 1992, et des Rottweiler responsables de la moitié des DBRF rapportées sur 4 ans, de 1993 à 1996. Ces données ont amené certaines personnes à déduire et suggérer que certaines races de chiens seraient plus à même de mordre que d'autres, et dès lors, devraient être interdites ou au moins réglementées de manière plus rigoureuse (4,5). Les buts de l'étude ici rapportée étaient de dresser un tableau des races associées à des DBRF au cours d'une période de 20 ans et d'évaluer les implications politiques.

Procédure.
Nous avons récolté les données de "The Humane Society of the United States" (HSUS) et les comptes-rendus médiatiques concernant des attaques par chiens avec morsures et décès, utilisant les méthodes d'études antérieures (1-3). Le HSUS gère une base de données reprenant les DBRF sur humains, avec date du décès, âge et sexe de la personne décédée, ville et État de l'attaque, nombre et races de chiens impliquées, et les circonstances de l'attaque. Pour augmenter les données des rapports HSUS, comme dans le passé, une base de données (6) a été consultée pour chercher des rapports de DBRF qui ont eu lieu en 1997 et 1998. Notre stratégie de recherche comportait la numérisation de textes de journaux et quotidiens pour y rechercher certains mots et combinaisons de mots susceptibles de représenter des DBRF sur humains, suivie par une lecture des articles contenant ces termes. Les données obtenues de l'HSUS et des media ont été unifiées pour maximiser la détection de DBRF sur humains et éviter les rapports doublons. Un nouveau cas de DBRF sur humain de 1996 a été identifié dans les rapports 1997 et 1998 et rajouté aux données existantes pour 1996.
Un cas de DBRF sur humain fut défini comme mort humaine causée par traumatisme suite morsure de chien. En plus d'avoir exclu 9 morts humaines, telles que décrites dans les rapports précédents (p. ex. décès par rage suite morsure de chien, étranglement par la laisse ou par une écharpe tirée par un chien, mort par piqûres de fourmis rouges après avoir été renversé sur une colonie par un chien, ou mort dans un accident de voiture ou de vélo en étant pourchassé par un chien), pour 1997 et 1998, nous avons exclu 3 morts supplémentaires : mort résultant de l'infection secondaire suite à morsure par chien, mort attribuable à un traumatisme d'avoir été bousculé mais non mordu, et mort résultant d'un infarctus du myocarde, qui avait été causé par une personne poursuivie par un chien mais pas mordue. Pour cette étude sur 20 ans, nous avons exclu 4 morts d'humains suite à une attaque par chien de gardiennage ou de police "en service" et près de 90 morts là où l'information précise sur le type de race du chien attaquant manquait; dès lors, cette étude reprend approximativement 72% de tous les cas de DBRF sur humains et n'est pas exhaustive.
Nous avons tenu compte des données de 2 manières afin d'avoir des alternatives pour une interprétation des données de races. Premièrement, nous avons utilisé une approche basée sur les morts d'hommes dans laquelle nous avons compté si une race particulière était impliquée dans une mort. Quand plusieurs chiens de la même race étaient impliqués dans le même drame, cette race ne comptait que pour un (p. ex. si 10 Akitas attaquaient et tuaient une même personne, cette race n'était comptabilisée qu'une fois au lieu de 10 fois). Quand des chiens de races croisées étaient impliqués dans une mort d'homme, chaque race suspectée dans la lignée du chien était comptée pour une fois dans ce drame.
Ensuite, nous avons trié les données par chien. Lorsque plusieurs chiens de la même race étaient impliqués dans un même drame, chaque chien était compté individuellement. Nous avons comptabilisé les races croisées en races séparées et les avons comptabilisées de la même manière (p. ex. si 3 croisés Grand Danois – Rottweiler attaquaient une personne, le Grand Danois étaient repris 3 fois sous croisé et le Rottweiler était repris 3 fois sous croisé). Les données sont présentées séparément pour les chiens identifiés comme pure race ou croisés.
Et enfin, les chiens ont été classés par rapport à la situation au moment de l'attaque, à savoir s'ils étaient dans ou hors de la propriété de leur maître, et contenus (p. ex, attachés à une chaîne ou tenus en laisse) ou libres de mouvements.

Résultats.
Décès survenus en 1997 et 1998 – Au cours des années 1997 et 1998, au moins 27 personnes sont mortes des suites de morsure de chien (18 en 1997 et 9 en 1998). De ces 27 DBRF sur humains, 19 (70%) des victimes étaient des enfants (1 était âgé de moins de 30 jours, 3 étaient entre 7 et 11 mois, 9 étaient entre 1 an et 4 ans, et 6 étaient entre 5 et 11 ans), et 8 étaient des adultes (âges : 17, 44, 64, 70, 73, 75, 75, et 87). Près de la moitié des victimes (15, soit 56%) étaient de sexe masculin.
Cinq (19%) décès furent causés par des chiens en liberté hors de la propriété du maître, 18 (67%) par des chiens en liberté dans la propriété du maître, 3 (11%) par des chiens attachés dans la propriété du maître, et 1 (4%) par un chien contenu se trouvant hors de la propriété de son maître. 18 (67%) des attaques impliquaient un seul chien, 5 (19%) impliquaient 2 chiens, et 4 (15%) impliquaient 3 chiens. 60% des attaques par chiens en libertés hors de la propriété de leurs maîtres impliquaient plus d'un chien.
Les attaques fatales furent rapportées pour 17 États (Californie [4 morts]; Géorgie et Caroline du Nord (3 chacun); Kansas, Texas, et Wisconsin [2 chacun]; et Alaska, Arkansas, Colorado, Floride, Kentucky, Massachusetts, Michigan, Missouri, New York, Sud Dakota, et Tennessee [1 chacun]).
Des informations sur la race ont été rapportées pour toutes ces 27 attaques. Comme au cours des récentes années, les Rottweilers étaient la race la plus communément rapportée dans des attaques mortelles, suivis des chiens de type pit bull (tableau 1). Ensemble, ces 2 races furent impliquées pour près de 60% des décès humains.

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Données sur vingt ans – Un certain nombre d'information sur les races ont été disponibles pour 238 cas de DBRF sur humains. Plus de 25 races de chiens ont été impliquées dans des DBRF au cours des 20 dernières années (tableau 2). Des 227 DBRF sur humains pour lesquels des données étaient disponibles, 55 (24%) des décès impliquaient des chiens en liberté hors de la propriété de leur maître, 133 (58%) des chiens en liberté dans la propriété du maître, 38 (17%) des chiens attachés dans la propriété du maître, et 1 (moins de 1%) un chien contenu se trouvant hors de la propriété du maître.
Quatre cent trois chiens ont été responsables pour ces attaques. Il y a eu presque deux fois plus d'attaques de chiens se trouvant hors de la propriété de leurs maîtres que d'attaques ayant eu lieu sur la propriété du maître. Dans 160 cas de morts humaines, un seul chien était impliqué; dans 49 cas, 2 chiens étaient impliqués; et dans 15 cas, 3 chiens étaient impliqués. Quatre et 7 chiens ont été impliqués pour 3 morts; 5, 6 et 10 chiens ont été impliqués dans 2 morts; et 11 et 14 chiens ont été responsables pour 1 mort pour chaque groupe.

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Discussion.
Idéalement, les taux de morsures spécifiques à une race devraient être calculés pour comparer les races et quantifier la dangerosité relative de chaque race. Par exemple, 10 attaques mortelles par la race X comparées à une population de 10.000 X (1/1000) impliquent un risque plus grand que 100 attaques par la race Y sur une population de 1.000.000 d'Y (0,1/1000). D'un autre côté, si on ne tient pas compte du nombre d'individus de la race concernée, la race Y serait dans ce cas considérée comme étant une race plus dangereuse si on se base sur le nombre de décès.
Considérant uniquement les morsures ayant entraîné la mort, parce qu'elles sont plus facilement établies que les morsures non-mortelles, le calcul d'une taux de DBRF sur humain spécifique à une race de chien requiert une comptabilité complète de décès humains par DBRF ainsi qu'une détermination précise des races impliquées. Les données pour établir ces chiffres peuvent être biaisées pour 4 raisons. Tout d'abord, les DBRF sur humains qui sont rapportées ici sont de toute évidence sous-estimées; le travail précédent suggère que l'approche que nous avons utilisé n'identifie que 74% des cas réels (1,2). Ensuite, dans la mesure où les attaques par une race donnée sont plus médiatiquement porteuses que celles d'autres races, nos méthodes peuvent avoir abouti à une différence de ventilation de morts par race. Troisièmement, parce qu'établir l'identification de la race d'un chien peut être subjectif (même les experts peuvent être en désaccord concernant la race d'un chien donné), les DBRF peuvent être attribuées erronément à des races ayant une réputation d'agression. Quatrièmement, il n'est évident de comptabiliser les attaques par des chiens de races croisées. Ignorer ces données-là amène à sous-estimer l'implication d'une race (29% des attaques étaient par des chiens de races croisées), et d'un autre côté, les inclure mène à ce qu'un seul chien se retrouve compté plus d'une fois.
Dès lors, nous avons choisi de présenter les données séparément pour les pures races et les chiens de races croisées, afin de démontrer au moins 2 méthodes de comptabilisation alternatives. Le classement relatif ne diffère pas énormément selon qu'on ne met l'accent que sur les pures races ou qu'on y inclut les chiens de races croisées. La question des races croisées est aussi problématique lorsqu'il faut estimer des dénominateurs (p. ex. race / nombre d'individus).

La détermination d'un facteur spécifique race de chien/DBRF sur humains requiers des données fiables sur la population de cette race canine donnée. Hélas, de telles données ne sont actuellement pas disponibles. Vous pensez utiliser les données du Club Canin national [ACK pour les USA, Royale Saint-Hubert pour la Belgique, etc; ndt]? Pour les Rottweilers, en parallèle avec les données de décès provoqués par cette race, les données du Club indiquent que cette race a considérablement accru en popularité, et le nombre de décès causés a augmenté de même (24.195 inscriptions de 1979 à 1982 et 0 morts; 272.273 inscriptions de 1983 à 1990 et 6 morts; et 692.799 inscriptions de 1991 à 1998 et 33 morts).
Cependant, les données d'enregistrements officiels ou de licences sont probablement faussées, car certains propriétaires de certaines races de chien pourraient être moins enclins à enregistrer leur chien que ceux ayant d'autres races (4) et, dès lors, il ne faudrait pas utiliser ces données pour calculer ces facteurs.
Et enfin, il est impératif de garder à l'esprit que même si un facteur morsure / race parvenait à être calculé avec précision, cela ne refléterait pas les problèmes liés aux propriétaires de ces chiens. Par exemple, les propriétaires moins responsables ou ceux qui veulent encourager l'agressivité de leurs chiens peuvent être attirés différemment vers certaines races.
Malgré ces limitations et ces problèmes, les données indiquent que les Rottweilers et les chiens de type pit bull ont causé 67% des DBRF sur humains aux États Unis d'Amérique entre 1997 et 1998. Il est hautement improbable qu'ils représentent quelque chose comme 60% des chiens vivant aux USA au cours de cette même période et, donc, il appert qu'il y a un problème de décès spécifiquement lié à la race.
Bien que les données de décès soient préoccupantes, il faut cependant élargir le contexte et prendre en considération tant les morsures fatales que non-fatales afin de pouvoir établir un plan d'action. Les morsures de chiens non-fatales continuent à être un problème de santé publique aux États Unis. Bien que ce rapport-ci et les précédents (1-3) documentent plus de 330 DBRF sur humains au cours d'une période de 20 ans, ces tragédies ne représentent cependant que la manifestation la plus grave du problème. En 1986, les morsures de chiens non-mortelles ont causé près de 585.000 blessures qui ont nécessité des soins médicaux ou une interruption d'activité (8). Pour 1994, on estime à 4,7 millions de gens (1,8% de la population des USA) à avoir subi une morsure de chien; de ceux-là, près de 800.000 (0,3% de la population) ont dû faire appel à des soins médicaux pour la morsure (332.000 auprès des services d'urgence), et 6.000 ont dû être hospitalisés (9-11).
Cet accroissement de 36% dans les morsures ayant requis des soins médicaux de 1986 à 1994 attire l'attention pour le besoin d'une réponse efficace, y compris des programmes de prévention des morsures par chien. Vu (1) que les morsures fatales ne constituent que moins de 0,00001% de toutes les morsures par chien annuelles, les morsures fatales (2) étant restées à un niveau relativement constant dans le temps, alors que pendant ce temps, les morsures non-fatales ont augmenté, et que les morsures fatales (3) sont rares au niveau politique habituel où les législations contre les morsures sont votées et mises en application, nous croyons que les morsures mortelles ne devraient pas être le facteur principal orientant la politique publique dans le domaine de la prévention des morsures par chiens.
Plusieurs facteurs interagissant affectent la propension d'un chien à mordre, dont l'hérédité, le sexe, l'expérience comme chiot, la sociabilisation et l'entraînement, la santé (médicale et comportementale), le statut de reproduction, la compétence du maître et sa supervision, et le comportement de la victime.
Par exemple, une étude réalisée à Denver (Colorado) sur les morsures par chien ayant requis des soins médicaux en 1991 montre que les chiens mâles sont 6,2 fois plus enclin à mordre par rapport aux femelles, que les chiens non-castrés ou opérés mordent 2,6 fois plus que les chiens stérilisés, et que les chiens attachés sont 2,8 fois plus enclins à mordre que les chiens libres (12). Les communautés ont essayé de traiter le problème des morsures par chien en mettant l'accent sur des facteurs différents en relation avec le comportement mordeur.
Pour décroître le risque de morsures par chiens, plusieurs communautés ont adopté des règlements de restriction ou d'interdiction concernant des races spécifiques. En général, ils ont orienté ces règlements vers les chiens de type pit bull et Rottweiler. Cependant, les races responsables pour les DBRF sur humains ont varié dans le temps. Pinckney et Kennedy (13) ont étudié les DBRF sur humains de mai 1975 à avril 1980 et ont dressé la liste suivante des races responsables, mentionnant le nombre de décès humains respectivement causés : Berger Allemand = 16 ; Husky et apparentés = 9; Saint-Bernard = 8; Bull Terrier = 6; Grand Danois = 6; Malamute = 5; Golden Retriever =3; Boxer =2; Teckel (Dachshund) =2; Doberman Pinscher =2; Collie =2; Rottweiler =1; Basenji =1; Chow Chow =1; Labrador Retriever =1; Yorkshire Terrier =1; et races croisées ou inconnues =15. Comme démontré par nos données, entre 1979 et 1980, les Grands Danois ont causé le plus de DBRF sur humain rapportés. Entre 1997 et 1998, les Rottweilers et chiens de type Pit bull furent responsables de plus de 60% des DBRF sur humains. En fait, depuis 1975, des chiens appartenant à plus de 30 races ont été responsables d'attaques mortelles sur des humains, y compris des Teckels (Dachshunds), un Yorkshire et un Labrador.
En plus des problèmes concernant quelles races réguler, les règlements basés sur des races spécifiques soulèvent d'autres problèmes pratiques. Pour une application optimale, il y aurait besoin d'une méthode objective pour déterminer la race d'un chien particulier. Une analyse de pedigree – un effort potentiellement gourmand en temps et compliqué – combiné à un test ADN – aussi gourmand en temps et en plus coûteux – est ce qu'il y a de plus proche pour une norme objective permettant une identification concluante de la race du chien. Les propriétaires de chiens de races croisées ou non-enregistrées (p.ex. par un organisme type Saint-Hubert) n'ont aucun moyen de savoir si leur chien appartient à une des races identifiées par la légalisation et si ils sont requis de se soumettre à des règlements spécifiques pour une race. Dès lors, le personnel des forces de l'ordre dispose de peu de moyens pour déterminer à coup sûr la race du chien et décider si les propriétaires respectent ou violent la loi.

Certaines municipalités ont tenté de résoudre ce problème de classification de races de chiens non-enregistrées et de races croisées en ajoutant dans leurs règlements une description de la race vers laquelle la mesure légale est prise. Hélas, de telles descriptions sont généralement vagues, ne reposant que sur une observation visuelle subjective, et résultent en un bien plus grand nombre de chiens qui se retrouvent soumis aux restrictions du règlement que ce qui était prévu.
Lorsqu'une race particulière de chien a été choisie pour un contrôle strict (2), des questions constitutionnelles surgissent quant aux droits des maîtres de chiens – aux USA, cela concerne le 14ème Amendement à la Constitution. Tout d'abord, dans le mesure où des chiens de n'importe quelle race peuvent causer des blessures aux personnes et aux biens, les règlements ne s'appliquant qu'à une race donnée de chiens ont été critiqués pour être trop restrictifs, et dès lors, violent le droits des propriétaires à une protection égale. Ensuite, parce que l'identification de la race d'un chien avec la certitude nécessaire pour imposer des sanctions au propriétaire du chien est quelque chose d'extrêmement difficile, de tels règlements ont été discutés comme étant anti-constitutionnels car vagues, et dès lors violent les droits. Malgré de tels soucis, un certain nombre de règlements orientés vers certaines races ont été confirmés par des tribunaux (14-16).

Un autre problème, c'est que l'interdiction de races spécifiques pourrait amener des gens qui veulent des chiens dangereux à tout simplement se tourner vers d'autres races, possédant les mêmes capacités que celles qu'ils cherchaient dans la race originale (p.ex. grande taille, comportement agressif facilement encouragé). Les législations orientées vers des races ne traitent pas du fait qu'un chien de n'importe quelle race pourrait devenir dangereux lorsqu'il est élevé ou entraîné pour être agressif. D'un point-de-vue scientifique, nous n'avons pas connaissance de la moindre évaluation officielle de l'efficacité de législations orientées vers des races dans la prévention de morsures fatales ou non-fatales par chiens.
Une alternative à la législation basée sur la race, c'est de contrôler et règlementer tous les chiens et leurs maîtres sur base de leur comportement. Bien que cela ne soit pas systématiquement rapporté, notre étude des rapports de morsures fatales montre que des comportements à problèmes (de la part des chiens et des maîtres) ont précédé les attaques dans un très grand nombre de cas, et cela devrait être une preuve suffisante pour le besoin d'action préventive. Les approches pour réduire le nombre de comportements dangereux de chien et de maître sont nombreuses. L'importance potentielle de programmes stricts de contrôle des animaux est illustrée par nos données; de 1979 à 1998, 24% des DBRF sur humains ont été causées par des chiens de propriétaires (typiquement plus d'un) qui étaient en divagation hors de la propriété de leur maître. Certains décès auraient pu être évités par des lois plus strictes de contrôle des animaux et par leur application (p.ex. des lois obligeant à la promenade en laisse, des règlements sur les clôtures). Bien que l'efficacité en matière de prévention des morsures par de telles ordonnances de contrôle des animaux n'ait pas été systématiquement évaluée, les chiens errants librement et les chiens ayant un comportement menaçant sont des problèmes qui doivent en effet être abordés, même s'ils ne mordent pas (p.ex. provoquant des accidents de vélo ou de voiture).
Des lois contre les chiens dangereux, lois génériques et non-orientées sur des races spécifiques, peuvent être promulguées, plaçant la responsabilité première du comportement d'un chien sur son maître, quelle que soit la race (17). En particulier, cibler de manière chronique les maîtres irresponsables de chiens, cela peut être efficace (18). Si les propriétaires de chien se trouvent requis d'assumer la responsabilité légale pour le comportement et les agissements de leurs animaux, alors ils pourront être encouragés à chercher de l'aide professionnelle pour former et sociabiliser leurs animaux. D'autres options, ce sont les lois obligeant à tenir son chien en laisse, et des lois interdisant les combats de chiens. Nous avons remarqué dans les cas fatals que moins de 1% des DBRF sur humains ont été causés par des chiens tenus en laisse se trouvant hors de la propriété du maître. Les lotissements privés et les municipalités qui interdisent les clôtures ou les limitent à une hauteur insuffisante pour contenir de grands chiens peuvent causer le risque de probabilité que des enfants puissent se trouver confrontés à des chiens échappés et non-surveillés. L'évaluation scientifique des effets de toutes ces lois et règlements est importante.

L'éducation des maîtres de chiens peut résoudre plusieurs problèmes : 1° comprendre le profil de la race (19,20) peut aider les maîtres à choisir le chien qui convient par rapport à leur style de vie et leur capacité à l'entraîner;
2° convaincre les propriétaires que bien réfléchir au sexe et au statut reproductif de leurs chiens est important, parce que les mâles et les chiens sexuellement intacts sont plus enclins à mordre que les femelles et les chiens stérilisés (12);
et 3° enseigner aux propriétaires l'importance de la sociabilisation et de l'entraînement peut réduire leur probabilité à détenir un chien qui pourrait éventuellement mordre.
Les vétérinaires jouent un rôle-clé dans l'éducation des propriétaires d'animaux domestiques, mais vu que nombre de chiens qui ont mordu n'ont pas été vus par un vétérinaire avant l'accident, il faut aussi présenter les programmes qui encouragent la détention responsable par d'autres canaux. Des stratégies d'éducation publique devraient comporter des programmes d'éducation scolaire et d'éducation pour adultes, qui traiteraient de la prévention des morsures et du comportement de base du chien, de ses soins et de sa bonne gestion. Les programmes devraient veiller à assurer que les chiens reçoivent la sociabilisation, l'exercice et l'attention appropriés; que l'animal reçoit une nourriture et une boisson adéquates, ait un bon abri et des soins vétérinaires; qu'il soit stérilisé s'il n'est pas gardé pour des besoins d'élevage légitime et responsable; et qu'il est entraîné sans cruauté et qu'il est confiné de manière sûre. Cependant, tout comme dans le cas des législations visant des races spécifiques, toutes ces approches apparaissent officiellement non-évaluées quant à leur efficacité.

Le ciblage et l'évaluation des efforts de prévention nécessite une surveillance améliorée tant en ce qui concerne les morsures fatales que non-fatales. Les morsures par chien devraient être rapportées comme requis par les ordonnances locale ou fédérales, et les rapports de tels incidents devraient comprendre des informations sur les circonstances de la morsure, le propriétaire, la race, le sexe, l'état de reproduction du chien, l'historique avant l'agression, et comment l'animal était retenu avant qu'il ne morde. Le collationnement des données sur l'intégralité de la population canine (p.ex. race, âge, sexe) devrait aider à résoudre les problèmes de comparaison de risques, et pourrait être accomplit en combinant les données écrites des vaccinations obligatoires contre la rage avec les données d'enregistrement des races et sexes.
Ce n'est qu'avec les données chiffrées et les dénominateurs, et avec l'évaluation officielle des impacts des stratégies essayées par diverses municipalités que nous seront à même d'établir des recommandations scientifiquement fondées pour réduire le nombre de morsures de chiens. En attendant, un financement adéquat des agences de contrôle animal, le renforcement des lois de contrôles des animaux existantes, et les stratégies d'éducation et de politique pour réduire les comportements inappropriés de chiens et de maîtres résulteront vraisemblablement en bénéfices pour les communautés, et pourraient bien diminuer le nombre de morsures de chien qui surviennent.

Références
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2. Sacks JJ, Lockwood R, Hornreich J, et al. Fatal dog attacks, 1989-1994. Pediatrics 1996;97:891-895.
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4. Lockwood R. Humane concerns about dangerous dog laws. University ofDayton Law Rev 1988;13:267-277.
5. Lockwood R, Rindy K. Are "pit bulls" different? An analysis of the pit bull terrier controversy. Anthrozoos 1987;1:2-8.
6. NEXIS-LEXIS [online database available at http://wwwlexisnexis.com/lncc]. Dayton, Ohio: Lexis-Nexis Group; 1999.
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8. Sosin DM, Sacks JJ, Sattin RW Causes of nonfatal inuries in the United States, 1986. AccidAnal Prev 1992;24:685-687.
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10. Weiss HB, Friedman D, Coben JH. Incidence of dog bite injuries treated in emergency departments. JAMA 1998;279:51-53.
11. Quinlan KP, Sacks JJ. Hospitalizations for dog bite injuries. JAMA 1999:281:232-233.
12. Gershman KA, Sacks JJ, Wright JC. Which dogs bite? A case-control study of risk factors. Pediatrics 1994;93:913-917.
13. Pinckney LE, Kennedy LA. Traumatic deaths from dog attacks in the United States. Pediatrics. 1982;691:193-196.
14. Pollock S. Banning pit bulls in the District of Columbia. Memorandum to the Washington Humane Society from the Arnold and Porter Law Firm. Washington, DC, 1999.
15. Burt MR. Canine legislation: can dogs get a fair shake in court? JAm Vet Med Assoc 1997;210:1 139-1142.
16. Wapner M, Wilson JE Are laws prohibiting ownership of pit bulltype dogs legally enforceable? JAm VetMedAssoc 2000;216:1552-1554.
17. Companion animals section and division of higher education programs. Guidelines for regulating dangerous or vicious dogs. Washington, DC: Humane Society of the United States, 1987.
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19. Hart BL, Miller ME Behavioral profiles of dog breeds. JAm VetMedAssoc 1985;186:1175-1180.
20. Hart BL, Hart LA. Selecting pet dogs on the basis of cluster analysis of breed behavior profiles and gender. JAm Vet Med Assoc 1985;186:1181-1185.

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Paris, 9 mars 1712 - résolution financière devant notaire des suites de morsures d'un chien sur une personne
source

Judicieuse remarque de "Lambert" sur le forum fr.rec.animaux, à propos de l'article ci-dessus:
[..]"Au cours des années 1997 et 1998, au moins 27 personnes sont mortes des suites de morsure de chien (18 [DBRF] en 1997 et 9 en 1998)"[..]
"Sur une population moyenne de 260 millions (à l'époque), cela donne un taux moyen de 0,005 pour 100000 habitants. Durant la même période, il y a eu plus de 35.000 meurtres, (taux moyen de 6,55 pour 100.000 habitants), soit environ 1.300 fois plus que de DBRF."
http://www.disastercenter.com/crime/uscrime.htm



les vrais chiens dangereux ont 2 pattes et un 6pack de bière

Étude comparable en Suisse en 2002, page de l'Office Vétérinaire Fédéral (OVF)
http://www.bvet.admin.ch/aktuell/01617/01821/
et le fichier PDF

En Suisse, ce sont surtout les Bergers Allemands et croisés BA : 50% des morsures
http://www.enfants-et-chiens.com/parents/morsures/enquete_suisse.htm

Seuls 25% des chiens de Suisse ont un pedigree, et donc une certitude de connaître la race responsable :
"Accidents par morsure de chien en Suisse: Des données très complètes servant de base à la prévention - COMMUNIQUE DE PRESSE / Berne, le 29.8.2002"
http://www.admin.ch/cp/f/3d6dfd07_1@fwsrvg.bfi.admin.ch.html

Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Berne (2002), résumé de la thèse d'Ursula Horisberger sur les accidents par morsure de chien, base de l'étude de l'OVF
http://www.kleintiermedizin.ch/gtcd/pdf/Resumee_etude_morsure_des_chiens_2002.pdf
titre original "Medizinisch versorgte Hundebissverletzungen in der Schweiz, Opfer-Hunde-Unfallsituationen"

Des législations locales ont été prises sur base de cette étude, qui est très restrictive par rapport à ce que l'étude américaine démontre comme étant un véritable pré-requis scientifique pour une évaluation des vrais risques. Dans le Valais, une législation locale a été attaquée au tribunal, et les plaignants se sont vus débouttés (27/4/2007)
http://jumpcgi.bger.ch/cgi-bin/JumpCGI?id=27.04.2007_2P.19/2006
On y retrouve la même liste classique que pour les règlements locaux en Belgique, sans le moindre fondement scientifique..

Patrick V., un autre lecteur, venant du forum alt.fr.nos.amis.les.chiens, porte à l'attention des lecteurs les chiffres du Canton de Neuchâtel, en Suisse :
"Elle a été donnée à plusieurs reprises ici. J'en avais tiré des pourcentages de dangerosité (en tenant compte de la représentation des races dans la population canine globale, chiffre que l'étude US n'a pas voulu présenter).
http://www.ne.ch/neat/site/jsp/rubrique/rubrique.jsp?StyleType=bleu&CatId=4946
Et ce que j'en ai tiré :
Pour simplifier, j'ai extrait le "pourcentage de dangerosité" (% de
morsures / % dans la population) et je l'ai trié du plus dangereux au
moins dangereux, (100% = moyenne) sur l'année 2003 :
650% Komondor, Hovawart, Terrier tibétain
638% Rottweiler
325% Dalmatien
300% Beauceron, Berger des Pyrénées
300% Pitbull, American Stafford Terrier, Bulldog
250% Setter irlandais, Bruno du Jura, Dogue
193% Border Collie, Collie
180% Bouvier bernois, B. appenzellois, B. des Flandres
165% Basset, Terrier, Teckel
163% Alaskan malamuth, Husky sibérien
151% Berger allemand, Berger belge
114% Bichon, Lhassa apso,Epagneul tibétain
104% Cocker
89% Jack Russel, Westie,
81% Caniche
76% St-Bernard, Léonberg, Terre-Neuve
68% Labrador, Golden retriever
65% Shar-Peï, Chow-Chow, Dobermann, Boxer
50% Bâtard (aucun type de race)
44% Yorkshire, Pinscher, Griffon,
0% Epagneul, Fox, Irish Wolfhund, etc.
0% Briard
0% Bergamasque, Bobtail, Sheltie,etc
0% Bouvier Entlebuch, Bouvier suisse
0% Coton Tuléar, Pékinois, Cavalier King Charles, Shih Tzu, etc.
0% Bull-terrier, Cane corso, Mâtin de Naples
0% Samoyède, Eurasien, etc.
0% Barzoï, Whippet
Attention toutefois, certaines races sont trop peu représentées pour que les chiffres soient fiables. Patrick V."

On remarque que malgré les chiffres plutôt favorables pour le Dobberman, le Valais a fait interdire la race, mais pas le Setter Irlandais ou le Dalmatien, pourtant très mal classés. Plus que jamais, la conclusion de l'étude américaine s'impose : il faut une base scientifique assurée, fondée sur de longues études bien documentées, pour pouvoir prendre de bonnes mesures politique afin de réduire le plus possible le problème de santé et de sécurité publiques que représentent les morsures par chiens.


Prévention des morsures : comprendre les postures du chien
http://cavecanem.comportement-canin.net/langage_chien/langage_corporel_postures.html


l'éducation canine : développement comportemental et social du chiot
http://www.chien.com/index20.php



Formation du chien: commencer le plus tôt possible et en respectant ses rythmes : http://ecole.du.chiot.free.fr


Seul chien admis dans le monde des civilisés?


Ah oui? S'il est aussi bien programmé que nos ordinateurs qui "plantent"... bonjour l'huile sur la moquette :-)

Ou faudra-t'il camoufler nos chiens pour pouvoir les promener sans déclencher de scènes d'hystérie et de panique?